Le prix des perturbations: Évaluation de l’impact économique des coupures d’Internet au Sénégal en 2023
Internews (2024), 25 pp.
"Ce rapport a constaté une baisse vertigineuse de 1,3 point de pourcentage du produit intérieur brut (PIB) global associé aux coupures d’Internet en juin 2023. Cela se traduit grosso modto par une perte de 76,8 millions de dollars américains (46,86 milliards de francs CFA). Cette perte a principalement affecté le secteur des services, qui a subi à lui seul une perte de 5,26 millions de dollars américains (3,23 milliards de francs CFA).
En outre, les marchés financiers ont subi une grande partie des impacts des interruptions, les résultats suggérant que près de 1,43 milliard de dollars américains (871,5 milliards de francs CFA) ont été perdus en capitalisation boursière pendant la période des coupures d’Internet, ce qui représente près de 12 % de la valeur totale de la BRVM à l’époque.
La baisse la plus significative, cependant, semble être tirée par le secteur des exportations, avec une perte substantielle de la valeur des échanges et des volumes qui semblent liés aux coupures d’Internet. Bien que nous ne puissions pas établir de causalité directe, l’analyse des indicateurs économiques complets suggère que la valeur globale des exportations a diminué de 0,6 point de pourcentage, ce qui se traduit par une perte substantielle de près de 2,46 milliards de dollars américains (1,505 trillion de francs CFA). En outre, le volume des exportations du port de Dakar a diminué de 3,93 points de pourcentage, ce qui a entraîné une perte d’environ 42 350 tonnes de marchandises exportées à la suite des coupures d’Internet.
Ces résultats suggèrent que les impacts des interruptions ont une grande portée et qu’ils affectent certains secteurs plus que d’autres. Les résultats de l’enquête révèlent que l’interruption des paiements représente un défi important pour une économie confrontée à une coupure d’Internet. Les estimations de l’impact économique des coupures d’Internet sur le secteur financier confirment cet argument. Il est essentiel que la communauté internationale comprenne mieux ces conséquences économiques afin de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils cessent d’avoir recours aux coupures d’Internet et qu’ils mettent en place des dispositifs visant à protéger les économies locales contre d’éventuelles perturbations à l’avenir." (Résumè, page 3)
En outre, les marchés financiers ont subi une grande partie des impacts des interruptions, les résultats suggérant que près de 1,43 milliard de dollars américains (871,5 milliards de francs CFA) ont été perdus en capitalisation boursière pendant la période des coupures d’Internet, ce qui représente près de 12 % de la valeur totale de la BRVM à l’époque.
La baisse la plus significative, cependant, semble être tirée par le secteur des exportations, avec une perte substantielle de la valeur des échanges et des volumes qui semblent liés aux coupures d’Internet. Bien que nous ne puissions pas établir de causalité directe, l’analyse des indicateurs économiques complets suggère que la valeur globale des exportations a diminué de 0,6 point de pourcentage, ce qui se traduit par une perte substantielle de près de 2,46 milliards de dollars américains (1,505 trillion de francs CFA). En outre, le volume des exportations du port de Dakar a diminué de 3,93 points de pourcentage, ce qui a entraîné une perte d’environ 42 350 tonnes de marchandises exportées à la suite des coupures d’Internet.
Ces résultats suggèrent que les impacts des interruptions ont une grande portée et qu’ils affectent certains secteurs plus que d’autres. Les résultats de l’enquête révèlent que l’interruption des paiements représente un défi important pour une économie confrontée à une coupure d’Internet. Les estimations de l’impact économique des coupures d’Internet sur le secteur financier confirment cet argument. Il est essentiel que la communauté internationale comprenne mieux ces conséquences économiques afin de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils cessent d’avoir recours aux coupures d’Internet et qu’ils mettent en place des dispositifs visant à protéger les économies locales contre d’éventuelles perturbations à l’avenir." (Résumè, page 3)
